Barn Hooker, ça sent le cuir, le tabac, le whisky et la sauge. C’est du rock teinté de stoner, de blues et de métal. Un rock aux nerfs à vif, sexy et envoûtant. C’est la voix chaude d’un lead féminin, sauvage, une rousse à la passion brûlante irrépressible, avec la danse en manifeste, c’est de la sorcellerie. Une performance sulfureuse de la féminité pour attirer l’attention et, une fois l’audience captivée, la possibilité d’enfin scander la noirceur en poésie. Comme dans un Tarantino, les textes y sont saisissants et la mort spectaculaire. On découvre les morceaux comme on rencontre des personnages, tous viennent habiter le plateau et les corps le temps d’un titre. Dramaturgiques, les contes de Barn Hooker font vibrer la terre, pour servir un rock aussi mystérieux que turbulent et ne laissent personne indifférent.